Le changement climatique et la chaîne alimentaire arctique
Le Guillemot de Brünnich se nourrit principalement de morue polaire qui vit dans des eaux plus fraîches. Le changement climatique aura des répercussions sur cette espèce à mesure que la glace et l’état de la mer ainsi que la disponibilité de la nourriture se modifient.
Des recherches scientifiques ont démontré que le Guillemot de Brünnich délaisse la morue polaire pour se tourner vers le capelan, un poisson qui se développe bien dans des eaux plus chaudes, symbole d’un gros changement dans ses habitudes alimentaires et son environnement.
De l’oeuf à la maturité
Chaque année, le Guillemot de Brünnich femelle pond un seul oeuf directement sur une saillie rocheuse de la paroi d’une grande falaise donnant sur l’océan Arctique. Le couple revient au même endroit pour la ponte des oeufs tant qu’il est en mesure de se reproduire.
Les adultes parcourent jusqu’à 100 km pour attraper du poisson afin de nourrir leur oisillon. Lorsqu’ils pêchent, ils atteignent des profondeurs allant jusqu’à 150 mètres et peuvent demeurer sous l’eau pendant quatre minutes! Une fois que le jeune atteint une certaine maturité, mais avant qu’il soit capable de voler, il saute de la saillie à l’eau en dessous et appelle le mâle adulte. Le mâle s’éloigne à la nage avec l’oisillon et assume le rôle parental à partir de ce moment.
Traits distinctifs
Le Guillemot de Brünnich se reconnaît à sa tête noire et à son ventre noir et blanc.